hello, moi c’est marie.
ici, vous comprendrez un peu mieux qui je suis, d’où je viens.
de formation, je suis anthropologue, c’est à dire que j’ai étudié les dynamiques sociales et les groupes sociaux, comme ils existent, se manifestent, évoluent, et dans quels contextes. avec un parcours antérieur en architecture, je me suis tout de suite dirigée vers ce qu’on appelle l’anthropologie de l’espace. c’est-à-dire le lien entre ces groupes sociaux, leurs dynamiques et les espaces et les lieux dans lesquels ils existent. et vers l’anthropologie matérielle, les objets, les matières qui nous entourent, et leur place.
je pense qu’une des choses les plus vraies me concernant est que je n’aime pas être dans une seule discipline. dans tout ce que je fais, d’une manière ou d’une autre, je m’amuse des cadres et je mélange les techniques. souvent sans faire exprès. j’aime me trouver sur la frontière entre des pratiques, expérimenter en les imbriquant, pour voir ce que ça donne.
photos de Lucile dizier
comme artiste, je ne dirai jamais que je suis collagiste, pas parce que c’est faux, mais parce que ce n’est pas la technique qui raconte ma pratique. je récupère des images, des matériaux, des choses qu’on a laissé sur le côté. dans mes trouvailles, dans tous ces trésors, il y a de tout, je compose avec. on pourrait dire que ça reste du collage, et je serais complètement d’accord. seulement lorsqu’on parle de collage, on pense au papier. pourtant, j’en crée même des vidéos, de ces petites choses que je trouve sur le bas côté. c’est pour le plaisir de remarquer, la discipline de regarder, l’audace de changer de perspective.
dans la direction artistique et la stratégie digitale, je mélange à peu près tout ce que j’ai appris. du community managment à l’architecture, en passant par la socio-anthropologie et le service client, je crée quelque chose d’un peu hybride. pas pour la hype d’une singularité authentique hautement brandée, aujourd’hui (enfin), je me fiche de la hype. mais parce que nous avons toustes de très nombreuses facettes. penser l’identité d’un projet, son identité visuelle et sensorielle, son espace digital et les manières par lesquelles il est partagé, demande nécessairement une pluralité. une identité, par définition, se trouve à la confluence de ses racines. et c’est ça qui m’intéresse dans vos projets. trouver cette convergence qui lui appartient, et proposer une matérialisation qui lui soit propre.
alors, je ne vais pas m’inventer un titre. disons qu’aujourd’hui, c’est là que je me situe : à l’intersection de mes apprentissages et de mes projets.
et je me réjouis que vous me racontiez les vôtres.
n’hésitez jamais à m’écrire.
à bientôt,
marie